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mardi 22 décembre 2009






! חג שמח ושנה טובה
Joyeux Noël et Excellente Nouvelle Année !
MERRY CHRISTHMAS AND A GREAT NEW YEAR

Noël est à la porte. Un livre de Matthieu ne serait-il pas un cadeau merveilleux ?

Occasion aussi de stimuler la vente de ces livres peu ordinaires

Il est possible de se procurer "Matthieu, raconte-moi ta vie au paradis" en passant une commande en ligne : au Québec, cliquer sur ce LIEN et en Europe, cliquer sur ce LIEN. Quant au deuxième, "Révélations pour une ère nouvelle", il est disponible au Québec en cliquant sur ce LIEN et en Europe en cliquant sur ce LIEN. Ces deux livres devraient également être disponibles en librairie - sinon demandez à votre libraire d'en faire venir des copies : au Québec, via www.ada-inc.com, en France et en Belgique, via www.dgdiffusion.com et en Suisse, via www.asdel.ch

lundi 21 décembre 2009

Décembre 17, 2009

All that is required is to live within the light! Or in simplest terms: BE KIND. ...



Partage lumineux ; le phénomène ET en Norvège ; Obama ; l'énergie du changement augmente partout dans le monde ; la vie au Ciel ; l'âme, réunions des âmes ; prières ; loi universelle d'attraction ; karma ; origine de l'humanité ; baleines ; l'évolution animale ; message des âmes du 9/11



1. C'est Matthew, vous transmettant des salutations cordiales de la part de toutes les âmes à cette station. L'approche des fêtes de fin d'année a toujours comme effet d'amplifier les émotions, selon les circonstances personnelles que chacun traverse et c'est pourquoi un flux d'excitation et de joie côtoie celui de désespoir et de chagrin. À cet égard, cette année est la même, cependant avec une différence extraordinaire. A part les diverses épreuves qui ont affecté tant de nos âmes bien-aimées, un vaste courant d'entre-aide provenant de cœurs généreux a traversé votre monde. Un élan de gratitude pour les bénédictions reçues dans votre vie et une compassion incomparable vous ont inspiré à partager dans la même mesure avec ceux moins privilégiés. L'esprit du don du cœur a enveloppé la Terre, a touché aussi bien des familles et des êtres proches que des peuples vivant sur des terres lointaines et appartenant à des coutumes et croyances différentes. Nous aimerions que vous puissiez être témoins de cela comme nous le pouvons — un éclat pareil à celui des rayons d'été a encerclé la famille des âmes terrestres et s'est fondu à la lumière émise en votre direction, de nombreux points de la galaxie. C'est un spectacle extraordinaire !


2. Il ne reste que peu de jours à cette première décennie du 21ème siècle, une période vraiment charnière dans votre histoire connue. Tout au long de ces dix dernières années, la lumière a exposé et déraciné l'obscurité, qui était profondément ancrée depuis des éternités, elle a aussi ouvert des portes de plus en plus larges, vous conduisant à la découverte de vous-même et à l'introspection de l'«univers invisible». Votre prochaine décennie connaîtra une explosion de révélations dynamiques, qui va à jamais changer la vie dans votre monde, incluant la reconnaissance imminente de la présence d'autres civilisations. D'autres vérités longtemps occultées vont conduire à une multitude de réformes, se disséminant au vent comme des semences et cela vous conduira à l'Âge d'Or de la Terre.


3. Notre principal message d'aujourd'hui est une sorte d'offrande spéciale, mais tout d'abord nous nous devons d'aborder les questions de nombreux lecteurs : Qu'elle est l'origine de ce phénomène observé dans le ciel de Norvège ? J'ai demandé à ma mère de recopier la réponse donnée à la requête immédiate de Jean Hudon [www.EarthRainbowNetwork.com] :
« Matthew dit que c'est le signe le plus évident jamais donné de la part de nos frères et sœurs d'autres civilisations que le temps est proche où leur présence sera formellement reconnue - ceux qui veulent empêcher que cela n'arrive sont impuissants à fournir une explication plausible à ce phénomène spectaculaire. L'ensemble de cette spirale représente l'interdépendance ininterrompue de toutes les âmes depuis nos débuts dans la lumière - la lumière intense au centre - et la spirale bleue visant la Terre est la preuve la plus évidente jusqu'à présent de leur désir que nous nous connections consciemment avec eux dans le même esprit avec lequel ils sont venus. Le moment et l'emplacement choisis sont significatifs, car ils visent à souligner l'attribution du Prix Nobel de la Paix au Président Obama, pour sa vision et son dévouement à instaurer la paix dans le monde, et aussi à indiquer qu'ils sont ici, afin de nous aider à atteindre cet objectif. »


4. Je te remercie, Mère. Comme vous avez vu, une tentative fut faite d' "expliquer" le phénomène par le lancement qu'un missile russe, une autre spéculation fut celle provenant de HAARP. Nous ne pouvions nous empêcher de sourire à cette revendication maladroite au sujet d'un missile ou de vouloir accréditer cet abominable système de grilles d'origine humaine au spectacle stupéfiant produit par la technologie de votre fraternité multidimensionnelle.


5. Maintenant, nous savons que certains d'entre vous sont profondément déçus de la décision prise par le Président Obama d'envoyer davantage de troupes en Afghanistan, ce qui semble être totalement contraire au choix, qui a été fait de lui assigner le prestigieux prix Nobel de la Paix. En ce moment, cela effectivement peut apparaître ainsi, mais d'ici peu il va s'avérer que cette décision du comité fut en effet des plus appropriées.


6. Dès les premiers jours au Bureau Ovale, Obama a été confronté à une puissante opposition à sa glorieuse vision pour son pays et pour un monde de paix et bien qu'il n'ait jamais reculé d'un iota de ses intentions ultimes, il a eu à faire des compromis et prendre des décisions provisoires, qui ne sont pas en accord avec sa vision, ni avec les messages provenant de son âme. Ironiquement peut-être, les mêmes énergies qui inspirent chez certains une élévation du cœur à une échelle sans précédent, provoquent également chez d'autres, opposés à toutes réformes, une volonté à se retrancher dans des positions plus obstinées que jamais ; par le biais de la corruption, du chantage ou de menaces de mort, les individus qui ont tissé ce réseau funeste d'obscurité, fomentent toujours à nouveau de nombreux plans politiques. Obama et les membres du Congrès, qui partagent sa vision, vont poursuivre avec ténacité à libérer leur gouvernement de ces individus corrompus qui désirent le garder sous leur contrôle.


7. Ce qui se passe là aux Etats-Unis n'est pas unique, il a lieu également dans de nombreux autres pays de par votre monde. Ce qui se trame dans les coulisses au sein des gouvernements, se traduira par le triomphe de tous les êtres remplis de Lumière, quant à ceux servant l'obscurité, occupant des postes gouvernementaux clés et au sein de toute autre organisation affectant la vie sur Terre, ils disparaîtront. Alors que les vibrations planétaires continuent d'augmenter, ces impitoyables manipulateurs partiront ; leurs corps physiques ne peuvent survivre sans la Lumière qu'ils refusent d'accepter, et leurs âmes seront dirigées vers les mondes qui correspondent au taux d'énergie enregistré dans leur vie.


8. L'essence de l'âme d'Obama s'exprime par ses paroles, et vous vous souvenez peut-être qu'il vous a dit sagement de croire en vous- mêmes. Lorsque vous avez avec impatience "levé votre main", pour ainsi dire, vous saviez que vous devriez affronter la tromperie et la corruption dans la politique, les lois et les strates socio-économique et vous vous êtes incarnés dans l'intention déterminée de venir libérer le monde de la nature destructrice de cette discorde et iniquité.


9. Et vous le faites ! Dans les villages, les villes, les métropoles du monde entier, l'énergie de la population est en train de briser les systèmes injustes, qui ont rendu les riches encore plus riches et les pauvres encore plus pauvres et il y a une impatience croissante d'entreprendre de profondes réformes. Cela aussi, vient en réponse aux vibrations plus élevées, provoquées par l'intensification de la Lumière, et ainsi se développe une volonté de paix, qui est à l'origine de la discorde croissante au sein même du personnel militaire. Toutes les actions et réactions sont actuellement accentuées, conformément à l'accélération de l'énergie, que vous pouvez percevoir alors que le temps s'accélère de plus en plus ; les querelles et chamailleries sur des questions importantes évolueront et se développeront en une unité sur des thèmes plus larges, alors que la Terre continuera de s'approcher de son Âge d'Or.


10. Nous avons décrit ce monde d'amour, de paix et de coopération entre tous les peuples et la vie en harmonie avec la nature ["Essai sur 2012", le 31 décembre 2007,] et le maître plan pour ce merveilleux monde EST déjà dans le continuum [21 novembre 2008]. Si vous n'avez pas lu ces messages, vous pourrez le faire à votre convenance, cela vous remplira d'enthousiasme et d'assurance. Notre offre spéciale d'aujourd'hui, se présente sous forme d'extraits des livres de Matthew, c'est un recueil de vérités intemporelles sur votre vie physique et spirituelle au sein de notre famille universelle et de votre patrie la planète dans un contexte universel. C'est notre fervent espoir que notre sélection illuminera votre chemin spirituel vers l'Âge d'Or et viendra vous inspirer à «vivre votre lumière» en tant que dieux et déesses que vous êtes.

(NdT: Les extraits ci-dessous, nous ont été transmis gracieusement par Jean Hudon, qui a traduit en français les deux premiers livres de Matthieu pour les éditions Ariane. Cependant deux extraits du troisième livre "Illuminations for a New Era" , pas encore traduit en français, vous parviendront une fois que je les aurai moi-même traduits, d'ici peu.)

Divers extraits tirés de Matthieu, "Raconte-moi ta vie au paradis"]



Yehudi Menuhin and David Oistrakh play Bach Double Concerto for Violins

11. La vie prend tout son sens, mère ! Il y a une extase, une ferveur chez les gens ici. Nous avons un travail important à réaliser, des études quasi illimitées, des visites à nos familles sur la Terre, de la musique merveilleuse, des voyages extraordinaires, et nous sommes entourés d'une beauté incomparable. Ce que nous vivons ici dépasse de loin l'image d'une existence bienheureuse en esprit que l'on associe au ciel ! Nirvana est le nom qu'il convient de donner à ce royaume. (...)


12. Il n'existe pas de « paradis » comme tel, pas plus qu'il n'y a un « enfer ». Ce que les gens vivant sur la Terre appellent le ciel et l'enfer correspond en réalité à leur manière d'aborder les situations où ils se trouvent et à ce que chacun manifeste comme circonstances de sa vie. Ici, chaque âme crée son propre environnement, et chacun est différent, même avec des éléments de « décor » qui sont apparemment similaires aux yeux de ceux qui partagent de près cette existence. Ce sont nos perceptions personnelles qui créent le monde propre à chacun de nous, et il nous est possible de choisir comment nous désirons percevoir tous les aspects de notre vie ici. Il est tout aussi facile de créer les splendeurs que tu attribues au paradis que de générer les horreurs que tu associes à l'enfer, et ces deux conditions sont engendrées ici même ! Tu as déjà entendu des gens dire qu'un individu « crée son propre enfer » ou bien que « le ciel et l'enfer coexistent sur Terre ». C'est parfaitement juste ! Mais ni l'un ni l'autre, tels que perçus sur la Terre, n'existent en ce royaume spirituel. (...)


13. L'âme qui s'est incarnée sur Terre n'est pas soumise aux mêmes limitations caractérisant la troisième densité que ne le sont le corps physique et la psyché, et elle est donc libre de voyager où bon lui semble durant le sommeil ou chaque fois que l'on se trouve dans un état de méditation profonde. Lorsque des âmes ont de grandes affinités, l'énergie d'amour qui les relie alerte les autres - y compris toutes celles qui se sont réincarnées - quant à l'imminence de la transition de l'une d'entre elles. Voilà pourquoi elles peuvent être disponibles pour l'accueillir à son arrivée ici. Souvent, l'une d'elles ou même plusieurs peuvent être vues par cette personne peu avant sa mort physique, et ainsi elle peut comprendre, dans un moment de béatitude, qu'elle les rejoindra très bientôt.


14. Il est toujours possible à ces âmes de se rencontrer ultérieurement dans ce royaume, et la plupart des visites ont effectivement lieu ici, mais elles peuvent aussi se rencontrer n'importe où dans l'univers où leur fréquence énergétique leur permet de se rendre. L'âme qui s'est réincarnée est totalement libre de voyager, et l'énergie qui la relie à d'autres âmes n'importe où ailleurs rend possible ces réunions chaque fois que toutes les âmes intéressées le désirent, et ce, dans les limites permises par leur énergie. (...)


15. Tes pensées et tes sentiments d'amour et de sollicitude à l'égard des autres constituent des prières. On peut faire une prière à tout moment et en tout lieu, avec ou sans mots, et même simplement sous forme d'émotions. Les effets d'une prière sont directement liés au but et à l'intensité des pensées et des sentiments exprimés. Les effets des prières sont-ils diminués si les gens ne vont pas à l'église, même s'ils savent l'importance de l'énergie de groupe ? Dieu n'a jamais voulu que les églises soient des bâtiments de quelque nature que ce soit. Les magnifiques cathédrales sont une idée de l'homme et non de Dieu. Le temple se trouve tout entier à l'intérieur de l'âme. Être dans le temple, c'est éprouver un sentiment de vénération, de gratitude. C'est élever son esprit jusque dans l'amour et la Lumière de Dieu. Ainsi, pour être dans cet espace sacré, il suffit d'une seule prière assez fervente pour toucher l'univers entier. (...)


16. Tout ce qui EST, nous le savons déjà sur le plan de l'âme. Comme nous sommes inséparables de Dieu et du Créateur, nous sommes donc inséparables de l'esprit universel. Le voyage de notre évolution au fil de toutes nos vies a pour but de raviver en nous le souvenir conscient de tout ce que nous savons déjà. C'est la complétude de toutes les expériences d'apprentissage et le retour dûment mérité au Créateur qui, de toute éternité, constituent la culmination de la promesse de perfection. L'accomplissement de cette vie éternelle se réalise grâce au voyage d'éveil et de croissance de l'âme.

[Divers extraits tirés de "Révélations pour une ère nouvelle"]


17. Ce qui se ressemble s'assemble ! De puissantes forces sont à l'œuvre dans l'univers qui sont « pour » ou « contre » le bien de la Terre. Les formes-pensées que vous émettez attirent celles émanant d'entités universelles dont la puissance cérébrale est beaucoup plus grande que la vôtre. Conformément à la loi universelle, ces entités doivent recevoir une invitation de votre part avant de pouvoir venir à vous, et elles ont bel et bien été invitées ! Ce sont vos intentions qui sont à l'origine de cette invitation. Les intentions exercent un grand effet sur vous et sur votre planète, car c'est de celles-ci que les formes-pensées émergent. Qu'une intention soit « bonne » ou « mauvaise », elle a pour effet d'inviter les esprits ayant des intentions similaires à se joindre à vous et à vous dynamiser. (...)


18. Les choses ne paraîtraient pas si complexes si tout le monde savait que chaque personne porte en elle une étincelle divine et que l'énergie d'un seul être humain est si puissante qu'elle a le pouvoir d'influencer une multitude de gens. Voilà pourquoi il est si important de convertir toute attitude négative en sa contrepartie positive. Considérons, par exemple, une simple conversation informelle. Le ton des échanges peut être teinté d'optimisme ou bien carrément pessimiste, et celui-ci exerce non seulement un effet correspondant sur les personnes qui conversent, mais ce qu'elles éprouvent a également des effets bénéfiques ou nuisibles d'une portée considérable autour d'elles. Un simple sourire est irrésistible ! La réaction naturelle des gens à un sourire suscite un mouvement d'énergie positive capable de dissiper la négativité qui maintient les psychés humaines sous son emprise. Ce genre d'attitude positive peut faire davantage pour aider la Terre dans les difficultés qu'elle traverse que toute autre action que tu pourrais entreprendre. En souriant, tu rayonnes de la bonté tout autour de toi, et ce simple geste a des répercussions incalculables pour améliorer les choses. (...)


19. L'âme est l'essence même de la vie telle qu'elle a jailli du Créateur à l'origine. C'est une entité d'énergie lumineuse indestructible qui peut occuper un corps physique, éthérique ou astral, ou même exister uniquement sous la forme d'un esprit libre. Nos âmes, manifestées par Dieu grâce aux pouvoirs de cocréation qu'Il partage avec le Créateur, sont des expressions de l'Amour et de la Lumière de Dieu, de véritables microcosmes recelant chaque aspect de Son essence. Quelle que soit la forme qu'elle adopte, l'âme est un être indépendant et inviolable, tout autant qu'elle est inséparablement liée à Dieu, au Créateur et à toutes les autres âmes du cosmos. (...)


20. Le corps est un véhicule très éphémère utilisé par l'âme, qui est infiniment plus forte et plus durable que tout corps de la dimension de troisième densité comme ceux de l'humanité terrestre. Il est important de comprendre que l'âme n'est pas contenue dans le corps, mais plutôt que celle-ci crée le corps en fonction de l'image correspondant au type d'expériences qu'elle choisit de vivre dans chaque nouvelle incarnation. Lorsqu'une âme est libérée de ce qui la rattache au corps physique, son corps éthérique est libéré au même instant, et c'est dans celui-ci que l'âme effectue sa transition éclair de la Terre au Nirvana, effectuant ainsi le passage d'une vie physique à une vie sous la forme d'un esprit que vous appelez la « mort ». (...)


21. L'âme est le pouvoir à l'origine de tout ce qui existe sur Terre. C'est la force de vie présente en toutes choses qu'elle crée afin de pouvoir vivre des expériences toujours plus enrichissantes. À chaque niveau de la spirale de l'évolution, chaque fragment de l'âme universelle est une entité indépendante ayant une intelligence, des caractéristiques, des choix, des objectifs et tous les autres éléments de la vie faisant de chaque personne un être unique. Chaque existence vécue par une âme constitue l'un de ses personnages. La somme de tous les personnages incarnés par une âme forme ce que nous appelons l'âme cumulative, et tout le savoir acquis par l'ensemble de ses personnages est disponible à chacun d'eux. Ainsi, chaque fois qu'un personnage se fusionne à l'âme cumulative, apportant alors la sagesse résultant des expériences de toute une vie, chacun des personnages formant cette âme cumulative évolue, tout autant que cette dernière. (...)


22. Le karma n'a pas uniquement pour but d'offrir l'occasion à des âmes de parvenir à l'équilibre, puisqu'il repose sur une relation symbiotique entre les âmes incarnées et la Terre. En tant que microcosmes de la Terre, les âmes redressent peu à peu leur équilibre karmique à mesure qu'elles évoluent au fil des leçons qu'elles ont choisi de vivre, et ceci accroît l'intensité de la Lumière que la Terre dégage en retour à l'intention de ses habitants, ce qui a pour effet de les encourager à atteindre l'équilibre. Les leçons karmiques peuvent se présenter aux âmes n'importe où dans cet univers. Bien que le fait d'aller vivre des existences sous d'autres formes physiques et sur d'autres mondes soit essentiel au progrès dans la réintégration au Créateur, la Terre est habituellement l'école où les âmes vivent tout le karma encouru depuis le début de la vie humaine sur la planète. Lorsque cette étape est complétée avec succès, les âmes poursuivent leur évolution en d'autres formes de vie ailleurs dans l'univers où le degré d'intelligence et de conscience spirituelle surpasse de loin celui auquel l'humanité a accès sur Terre. (...)


23. L'espèce humaine n'est pas apparue spontanément sur Terre, comme cela est présenté dans la légende d'Adam et Ève. Et l'homme ne descend pas non plus du singe, selon la théorie attribuée à Darwin. Les similarités entre ces deux espèces s'arrêtaient à leurs tailles respectives et au fait que les deux adoptaient une posture verticale en marchant. Toutes les espèces faisant partie de l'ordre des primates sur votre planète se sont diversifiées à partir de ces espèces primitives de singes. Quant à l'humanité, elle a évolué jusqu'à son aspect actuel grâce au développement parallèle des protohumains introduits par vos ancêtres extraterrestres. L'acquisition d'une importante capacité cérébrale et d'un fragment de Dieu dont seul l'Homo sapiens a bénéficié constitue la différence fondamentale entre les deux lignées évolutives. (...)


24. Les continents « perdus » de l'Atlantide et de la Lémurie ne sont pas un mythe fantaisiste. Ils ont été le théâtre des premiers pas de la civilisation humaine, et la plupart des âmes incarnées sur Terre aujourd'hui y ont vécu au cours des périodes les plus turbulentes de leur histoire. (...)


25. Ce monde est bien davantage qu'une petite planète ordinaire faisant partie d'un système solaire quelconque, dans une galaxie mineure, parmi les milliards de galaxies que compte notre univers. Cette planète était l'une des favorites de Dieu, car elle était un véritable paradis édénique. Son aura radieuse et sa beauté virginale faisaient d'elle un modèle exemplaire dans cette partie de l'univers où elle témoignait du pouvoir conjoint de cocréation de Dieu et du Créateur. Cette planète représentait l'antithèse du fléau monstrueux de tout ce que les forces des ténèbres avaient engendré dans l'univers, et sa conquête devint leur principal objectif. (...)


26. Par leur présence, les baleines contribuent à ancrer l'énergie lumineuse transmise en direction de la Terre à partir de sources éloignées, et leur aptitude à stabiliser cette énergie dans les profondeurs des vastes océans crée une longueur d'onde avec laquelle les forces des ténèbres ne peuvent s'accorder. Dans ce contexte, tu peux comprendre pourquoi il était si important pour ces êtres maléfiques d'inciter les humains à exterminer les baleines. Pour faire contrepoids à cette influence négative, certains humains ont entrepris, inspirés en cela par leur âme, de déployer bravement tous les efforts nécessaires pour sauver les baleines de l'extinction. La récente hausse marquée du nombre de baleines dans le monde vise à élever les vibrations planétaires alors que la Terre ascensionne et que la Lumière divine guérit son corps et facilite l'illumination spirituelle de l'humanité. (...)


27. L'énergie de la conscience animale ne s'incarne pas toujours dans une forme animale, mais elle peut le faire durant de nombreuses vies successives tandis qu'elle apprend à reconnaître sa valeur au sein du grand Tout universel. L'essence de Lumière du Créateur est la source de toute énergie manifestée, et tout comme la vie humaine est sacrée et inviolable, celle des animaux l'est tout autant. L'âme de chaque animal vient séjourner ici, au Nirvana, après sa vie terrestre et, comme l'âme humaine, elle choisit sa prochaine incarnation sur la base des expériences de sa précédente existence. Plus le degré d'intelligence d'un animal est élevé, plus il a conscience de l'inséparabilité de toute vie et du lien direct unissant tout ce qui existe à Dieu et au Créateur. (...)


28. Au cours de leur évolution, certaines espèces animales peuvent être habitées par une âme de source humaine. Bien que le phénomène soit rare, il peut arriver qu'une âme humaine désireuse de connaître l'expérience d'une vie animale s'incarne dans une espèce d'un ordre supérieur afin de combler ainsi un besoin dans son cheminement évolutif. Dans un tel cas, le choix de l'âme se porte alors habituellement sur une espèce animale bénéficiant le plus souvent d'un bon traitement, plutôt que sur une espèce susceptible de subir de mauvais traitements ou d'être élevée uniquement pour la consommation humaine, ou encore n'ayant jamais aucun contact avec les humains. (...)


29. Voici une analogie permettant de comprendre comment une âme peut orienter un flux d'énergie pour que sa prochaine incarnation soit une vie animale ou humaine. On peut comparer une âme à un étang dans lequel on lancerait un caillou pour ensuite observer comment les rayons du soleil se reflètent sur les ondulations de l'eau, créant ainsi d'innombrables points de lumière. La réfraction de la lumière et l'énergie des rides en mouvement à la surface de l'eau représentent les flux d'énergie de l'âme humaine que cette dernière peut utiliser pour manifester, au choix, une vie animale ou humaine, selon ce qu'elle estime nécessaire pour réaliser l'équilibre en elle.



Message reçu le 16 septembre 2001


Suzanne : Matthieu, je viens d'apprendre de Kalama qu'un représentant des personnes qui ont péri dans les tours lui a dit qu'elles t'ont confié un message. Si tu as quelque chose à me transmettre, je suis certaine que Jean et Michael le diffuseront.


30. Oui, mère, j'ai leur message, et on m'a également demandé de parler au nom du Conseil du Nirvana et d'autres âmes séjournant en ce royaume. Nous pleurons. Nous avons conscience de l'ensemble de la situation, mais nous pleurons tout de même. Qui ne le ferait pas en ces jours de tristesse déchirante et de désespoir ? Nous recommandons vivement à toutes les âmes de rayonner amour, compassion et paix, et de laisser ces émotions grandir en leur cœur. Dans quelques instants, les êtres bien-aimés qui viennent à peine d'arriver ici transmettront dans leurs propres mots le message qu'ils désirent communiquer.


31. Chacun d'eux est traité avec amour, douceur et compréhension. Beaucoup reconnaissent ce décor familier grâce aux souvenirs qu'ils conservent de précédents séjours et se rappellent qu'ils savaient que cela allait se produire et qu'ils avaient consenti, avant de s'incarner, à y participer. Mais ils savent fort bien, tout comme nous, que le fait de savoir cela ne peut réconforter les gens qui les aiment.


32. Les esprits ténébreux à l'origine de cette angoissante expérience en apparence inexplicable prétendent que la guerre rendra justice à tous ceux qui sont morts. Mais la guerre qu'ils proposent a plutôt pour but de créer encore plus de négativité dans une tentative désespérée d'anéantir toute Lumière sur cette planète. Ceux qui ont perpétré ce crime veulent semer la peur et la haine en vous afin que vous demandiez que « justice » soit faite, car ils savent que ce n'est qu'en perpétuant le cycle de violence qu'ils ont mis en branle qu'ils pourront maintenir leur emprise pernicieuse sur ce monde, en cette époque critique où chaque âme doit choisir entre la Lumière et les ténèbres. Il est impérieux que vous choisissiez, et c'est bien sûr la Lumière que vous devez choisir !


33. Ce qui s'est produit n'était pas une attaque d'une nation contre une autre. Ce n'était pas non plus le fait d'une infime minorité qui cherchait à s'en prendre à l'humanité tout entière. Cette folie meurtrière a ses racines dans un occulte pouvoir malveillant dont, pour la plupart, vous ignorez l'existence, mais ses intentions sont si diaboliques que la Terre elle-même en est bouleversée. Cette vérité sera un jour révélée, mais pour l'instant nous vous enjoignons de ne laisser fuser de votre cœur qu'amour et guérison pour toute vie. Laissez votre moi divin soutenir votre lumière intérieure afin que votre moi conscient résiste à l'appel des ténèbres qui ne veulent qu'inciter à la vengeance, à la haine et à toujours plus de tueries.


34. Faites que les milliers de vies sacrifiées dans ce brasier ardent représentent autre chose que ce que les forces de l'ombre voudraient vous faire percevoir. D'une voix collective, ces âmes récemment disparues clament :
« Que plus une seule vie ne soit prise. Plus que jamais, c'est maintenant le moment de laisser briller l'amour, mais aussi de faire preuve de compassion, de soutenir dans leur guérison les êtres éplorés et meurtris, et d'apporter votre aide à la Terre pour qu'elle aussi puisse guérir. Nous tenons à vous dire que les personnes au cœur endurci qui veulent faire périr des innocents par désir de vengeance pour notre mort ont besoin de Lumière encore plus que toutes les autres. Nous vous implorons, tous autant que nous sommes en ce royaume céleste, de parler d'amour, d'encourager les gens à s'ouvrir les yeux afin de voir clairement ce qui se passe sur la Terre et à s'élever au-dessus de cette tragédie perpétrée par des êtres d'une extrême noirceur pour qui votre planète tout entière peut être sacrifiée sur l'autel de leur quête du pouvoir absolu. Nous pouvons discerner tout cela d'où nous sommes. Nous vous demandons de soutenir le travail admirable des innombrables ouvriers de la Lumière en élevant bien haut votre cœur afin d'y laisser entrer la Lumière et en apportant à ceux que le chagrin afflige tout le réconfort dont ils ont besoin. Il faut que notre appel soit entendu. Nous sommes à l'œuvre dans la Lumière afin de vous aider et nous sommes éternellement liés à vous dans l'Amour. »



Amour et Paix
Suzanne Ward
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Traducteur: Alain Bonet
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MATTHEW BY Susy Ward

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vendredi 11 décembre 2009

L'allocution du président Barack Obama à l'occasion de son acceptation du prix Nobel de la paix




Allocution du président Barack Obama à l'occasion de son acceptation du prix Nobel de la paix

L'Hôtel de ville d'Oslo

Oslo (Norvège)

Le Président - Vos Majestés, vos Altesses royales, Membres distingués du Comité Nobel de Norvège, citoyens des États-Unis et citoyens du monde :

Je reçois cet honneur avec une profonde gratitude et une grande humilité. C'est un prix qui fait appel à nos plus hautes aspirations : malgré la cruauté et la dureté de notre monde, nous ne sommes pas de simples prisonniers du destin. Nos actes comptent, et nous pouvons infléchir le cours de l'histoire vers davantage de justice.

Et pourtant, j'aurais tort d'ignorer la controverse considérable que votre décision généreuse a soulevée : d'une part, parce que je suis au début, non à la fin, de mes efforts sur la scène mondiale. En comparaison de certains des géants qui ont reçu ce prix - Schweitzer et King ; Marshall et Mandela - mes réalisations sont faibles. D'autre part, il y a les hommes et les femmes de par le monde qui ont subi la prison et essuyé des coups dans leur quête de justice ; il y a ceux qui œuvrent au sein des organisations humanitaires à apaiser les souffrances, les millions d'inconnus dont les discrets actes de courage et de compassion inspirent jusqu'aux cyniques les plus endurcis. Je ne saurais en vouloir à ceux qui trouvent ces hommes et ces femmes - certains bien connus, d'autres obscurs pour tous, hormis ceux qu'ils aident - bien plus dignes que moi de mériter cet honneur.

Mais l'interrogation la plus profonde peut-être qui entoure mon attribution de ce prix a trait au fait que je suis le commandant en chef d'une nation engagée dans deux guerres. L'une de ces guerres est en voie d'achèvement. L'autre est un conflit que l'Amérique n'a pas cherché et auquel quarante-deux autres pays - dont la Norvège - se sont joints afin de se défendre et de défendre toutes les nations contre de nouvelles attaques.

Néanmoins, nous sommes en guerre, et je suis responsable du déploiement de milliers de jeunes Américains sur un champ de bataille lointain. Certains d'entre eux vont tuer, certains vont être tués. C'est pourquoi je me présente ici avec un sens profond du coût des conflits armés - rempli d'interrogations difficiles sur les relations entre la guerre et la paix et sur nos efforts visant à passer de l'une à l'autre.

Certes, ces questions n'ont rien de nouveau. La guerre, sous une forme ou sous une autre, est apparue avec le premier homme. À l'aube de l'histoire, sa moralité n'était pas mise en doute ; c'était un simple fait, comme la sécheresse ou la maladie, c'était la façon dont les tribus puis les civilisations recherchaient la puissance et réglaient leurs différends.

Avec le temps, à mesure que des codes de loi ont visé à maîtriser la violence parmi les groupes, de même des philosophes, des religieux et des hommes d'État ont cherché à maîtriser le pouvoir destructif de la guerre. On a vu naître la conception d'une « juste guerre », ce qui laissait à penser que la guerre n'était justifiée que lorsque certaines conditions étaient remplies : si on s'y résolvait en dernier recours, ou en cas de légitime défense ; si la force employée était proportionnelle ; et si, chaque fois que possible, on épargnait les populations civiles.

Il est vrai, comme chacun le sait, que pendant la majeure partie de l'histoire, cette conception de la « juste guerre » a rarement été appliquée. La capacité des êtres humains d'inventer de nouveaux moyens de s'entretuer s'est révélée inépuisable, de même que leur aptitude à exempter de toute merci ceux qui ne leur ressemblaient pas, ou qui priaient un Dieu différent. Les guerres entre armées a cédé la place aux guerres entre nations - des guerres totales où s'est estompée la distinction entre civil et combattant. En l'espace de trente ans, un tel carnage devait engloutir ce continent même. Et s'il est difficile de songer à une cause plus juste que la défaite du Troisième Reich et des puissances de l'Axe, la Deuxième Guerre mondiale fut un conflit dans le lequel le nombre total de civils qui ont péri a dépassé celui des soldats.

Dans le sillage d'une telle destruction et avec l'avènement de l'ère nucléaire, il est apparu clairement aux vainqueurs comme aux vaincus que le monde avait besoin d'institutions afin de prévenir une autre guerre mondiale. C'est ainsi qu'un quart de siècle après que les États-Unis eurent rejeté la Société des Nations - une idée qui avait valu à Woodrow Wilson ce prix Nobel - les États-Unis ont conduit le monde à la construction d'une architecture destinée à maintenir la paix : un plan Marshall et une Organisation des nations unies, des mécanismes gouvernant les règles de la guerre, et des traités pour protéger les droits de l'homme, prévenir le génocide et limiter les armes les plus dangereuses.

À de nombreux égards, ces efforts ont été couronnés de succès. Certes, des guerres terribles ont eu lieu et des atrocités ont été commises. Mais il n'y a pas eu de Troisième Guerre mondiale. La guerre froide s'est terminée lorsque des foules en jubilation ont fait tomber un mur. Le commerce a recousu la plupart des parties du monde. Des milliards d'êtres humains sont sortis de la pauvreté. Les idéaux de la liberté et de l'autodétermination, de l'égalité et de la règle du droit ont progressé tant bien que mal. Nous sommes les héritiers de la force d'âme et de la perspicacité des générations passées et c'est un héritage dont mon propre pays est fier à juste titre.

Pourtant, dans la première décennie d'un siècle nouveau, cette vieille architecture ploie sous le poids de nouvelles menaces. Le monde n'a sans doute plus à redouter la perspective d'une guerre entre deux superpuissances nucléaires, mais la prolifération pourrait aggraver le risque d'une catastrophe. Le terrorisme est une tactique très ancienne, mais les techniques modernes permettent à quelques petits hommes saisis d'une rage démesurée d'assassiner des innocents à une échelle horrifiante.

D'autre part, les guerres entre nations ont de plus en plus cédé la place à des conflits internes. La résurgence de conflits ethniques ou sectaires, la montée de mouvements sécessionnistes, les insurrections, les États défaillants : toutes ces choses enserrent les populations civiles, de plus en plus, dans un chaos sans issue. Dans les guerres d'aujourd'hui, il meurt bien plus de civils que de soldats, et on voit les graines de conflits futurs semées, des économies ruinées, des sociétés civiles en lambeaux, des réfugiés entassés, des enfants balafrés.

Je n'apporte pas aujourd'hui avec moi une solution définitive de ces problèmes de guerre. Ce que je sais, cependant, c'est que la réponse à ces défis exigera la même clairvoyance, le même labeur et la même opiniâtreté que possédaient les hommes et les femmes qui ont agi de façon si audacieuse il y a quelques décennies. Et elle exigera que nous repensions les notions de guerre juste ainsi que les impératifs d'une juste paix.

Nous devons tout d'abord admettre une dure vérité : nous n'allons pas éradiquer les conflits violents de notre vivant. Il y aura des moments où des nations, agissant seules ou de concert, trouveront le recours à la force non seulement nécessaire mais aussi moralement justifié.

Cela, je le dis pleinement conscient de ce que Martin Luther King déclara jadis, dans le cadre de cette même cérémonie : « La violence n'apporte jamais la paix permanente. Elle ne règle aucun problème social : elle ne fait qu'en créer de nouveaux et de plus compliqués. » Moi qui me trouve ici en conséquence directe de l'œuvre de Martin Luther King, je suis la preuve vivante de la force morale de la non-violence. Je sais qu'il n'y a rien de faible, rien de passif, rien de naïf, dans le credo et dans la vie de Gandhi et de Martin Luther King.

Mais en ma qualité de chef d'État qui a juré de protéger et de défendre son pays, je ne puis me guider d'après leurs seuls exemples. Je suis confronté au monde tel qu'il est et ne puis rester passif face aux menaces qui pèsent sur le peuple américain. Car ne vous leurrez pas : le mal existe dans le monde. Ce n'est pas un mouvement non violent qui aurait pu arrêter les armées d'Hitler. Aucune négociation ne saurait convaincre les chefs d'Al-Qaïda de déposer leurs armes. Dire que la guerre est parfois nécessaire n'est pas un appel au cynisme, c'est la reconnaissance de l'histoire, des imperfections de l'homme et des limites de la raison.

Je soulève ce point, je commence par ce point parce que dans de nombreux pays on éprouve actuellement une profonde ambivalence au sujet de toute action militaire, quelle qu'en soit la cause. Parfois, il s'y greffe une méfiance réflexive à l'égard de l'Amérique, la seule superpuissance militaire du monde.

Mais le monde doit se rappeler que ce ne sont pas que les institutions internationales, les traités et les déclarations, qui lui ont apporté la stabilité après la Deuxième Guerre mondiale. Quelques erreurs que nous ayons commises, la vérité toute simple est celle-ci : les États-Unis d'Amérique ont contribué à garantir la sécurité mondiale pendant plus de soixante ans par le sang de leurs citoyens et par la force de leurs armes. Le service, le sacrifice de nos hommes et femmes qui portent l'uniforme a promu la paix et la prospérité de l'Allemagne à la Corée et a permis à la démocratie de prendre pied dans des endroits tels que les Balkans. Nous avons assumé ce fardeau non pas parce que nous cherchons à imposer notre volonté, mais en raison de notre intérêt éclairé : parce que nous voulons un avenir meilleur pour nos enfants et nos petits-enfants, et que nous pensons que leurs vies seront meilleures si les autres enfants et petits-enfants du monde peuvent vivre dans la liberté et dans la prospérité.

Donc oui, les outils de guerre ont un rôle à jouer pour préserver la paix. Et pourtant cette vérité doit coexister avec une autre : aussi justifiée soit-elle, la guerre promet une tragédie humaine. Par son courage et par son sacrifice, le soldat se couvre de gloire car il exprime son dévouement à sa patrie, à sa cause, à ses camarades de combat. Mais la guerre elle-même n'est jamais glorieuse et nous ne devons jamais la claironner comme telle.

C'est ainsi que notre défi consiste en partie à concilier ces deux vérités apparemment inconciliables, à savoir que la guerre est parfois nécessaire et qu'elle est, à un certain niveau, une expression de la folie humaine. Concrètement, nous devons centrer nos efforts sur la tâche à laquelle le président Kennedy nous a appelés, il y a longtemps : « Concentrons-nous, dit-il, sur une paix plus pratique, plus réalisable, basée non sur une soudaine révolution de la nature humaine, mais sur une évolution progressive des institutions humaines. »

Une évolution progressive des institutions humaines : quelle forme cette évolution pourrait-elle prendre ? Et quelles pourraient être ces mesures pratiques ?

Tout d'abord, je crois que toutes les nations - qu'elles soient puissantes ou faibles - doivent adhérer aux normes qui s'appliquent à l'usage de la force. Comme tout chef d'État, je me réserve le droit d'agir unilatéralement si cela s'avère nécessaire pour défendre mon pays. Néanmoins, je suis convaincu qu'adhérer à ces normes, à ces normes internationales, renforce ceux qui le font, et isole et affaiblit ceux qui ne le font pas.

Le monde a soutenu les États-Unis au lendemain des attaques du 11 septembre 2001, et continue d'appuyer nos efforts en Afghanistan, sur la base de l'horreur causée par ces attaques insensées et du principe reconnu d'autodéfense. Le monde avait pareillement reconnu la nécessité d'affronter Saddam Hussein quand il avait envahi le Koweït - un consensus qui a transmis un message clair quant aux conséquences de toute agression.

En outre, les États-Unis ne peuvent pas exiger des autres de respecter un code de conduite que nous refuserions d'appliquer nous-mêmes. Notre action, dans ce cas, semblerait arbitraire et saperait la légitimité de toute intervention future - même quand elle serait des plus justifiées.

Ce principe devient particulièrement important quand l'objectif d'une action militaire va au-delà de l'autodéfense ou de la défense d'une nation contre un agresseur. De plus en plus souvent, nous sommes confrontés à des questions telles que celle de savoir comment prévenir le massacre de civils par leur propre gouvernement, ou comment mettre fin à une guerre civile dont la violence et les souffrances risquent de dévaster une région tout entière.

Je crois que l'usage de la force peut être justifié pour des raisons humanitaires, comme cela l'a été dans les Balkans, ou dans d'autres régions ravagées par la guerre. L'inaction déchire notre conscience et peut conduire plus tard à une intervention militaire plus coûteuse. C'est pourquoi toutes les nations responsables doivent postuler qu'une force militaire dotée d'un mandat clairement établi a un rôle à jouer pour maintenir la paix.

Les États-Unis ne vacilleront jamais dans leur engagement en faveur de la sécurité internationale. Mais dans un monde où les menaces sont plus répandues et les missions plus complexes, l'Amérique ne peut pas agir dans l'isolement. L'Amérique ne peut à elle seule assurer la paix. C'est vrai pour l'Afghanistan ; c'est vrai aussi pour les États déstructurés, telle la Somalie, où le terrorisme et la piraterie sévissent aux côtés de la famine et des souffrances humaines. Et malheureusement, cela restera vrai pour des régions instables du monde pour de nombreuses années à venir.

Les dirigeants et les soldats des États membres de l'OTAN - et des autres pays amis et alliés - prouvent la véracité de ce principe grâce aux capacités et au courage dont ils font montre en Afghanistan. Mais dans de nombreux pays, il y a une certaine fracture entre les efforts de ceux qui servent sous les drapeaux et l'ambivalence du public. Je comprends pourquoi la guerre n'est pas populaire. Mais je sais aussi ceci : le seul fait de souhaiter la paix suffit rarement à la concrétiser. La paix exige d'assumer des responsabilités. La paix requiert des sacrifices. C'est pourquoi l'OTAN continuera d'être indispensable. C'est pourquoi nous devons renforcer les missions de maintien de la paix de l'ONU et d'organismes régionaux, et ne pas laisser cette tâche à quelques pays seulement. C'est pourquoi nous accueillons avec des honneurs ceux qui, après avoir servi dans des missions de maintien de la paix et d'entraînement à l'étranger, rentrent chez eux, à Oslo et à Rome, à Ottawa et à Sydney, à Dhaka et à Kigali : nous les saluons non pas comme des faiseurs de guerre mais comme des artisans de paix.

Permettez-moi de souligner un dernier point au sujet de l'usage de la force. Quand nous prenons les décisions difficiles relatives à l'entrée en guerre, nous devons en même temps réfléchir posément à la façon dont nous la mènerons. Le comité Nobel a reconnu cette vérité en décernant son premier prix de la paix à Henry Dunant - le fondateur de la Croix-Rouge et l'un des grands promoteurs des Conventions de Genève.

Quand la force s'avère nécessaire, nous avons un intérêt moral et stratégique à respecter strictement certaines règles de conduite. Et même lorsque nous sommes face à face avec un adversaire féroce qui ne suit aucune règle, je pense que les États-Unis d'Amérique doivent demeurer le porte-étendard des principes de la guerre. C'est cela qui nous distingue de ceux contre lesquels nous luttons. C'est cela la source de notre force. C'est pourquoi j'ai interdit la torture. C'est pourquoi j'ai ordonné la fermeture de la prison à Guantanamo Bay. Et c'est pourquoi j'ai réaffirmé la détermination des États-Unis de respecter les Conventions de Genève. Nous perdons notre âme lorsque nous transigeons avec les idéaux pour lesquels nous nous battons. Et nous honorons ces idéaux si nous les respectons non seulement quand il est facile de le faire mais aussi quand ce ne l'est pas.

J'ai parlé des questions que nous devons examiner dans notre esprit et dans notre cœur quand nous choisissons d'aller en guerre. Je voudrais maintenant parler des efforts à déployer afin d'éviter d'avoir à faire ces choix tragiques, et des trois moyens que nous pouvons employer pour bâtir une paix juste et durable.

Premièrement, à l'égard des pays qui enfreignent les règles et les lois, je crois que nous devons mettre au point des alternatives à la violence qui soient assez musclées pour modifier leur comportement - car si notre objectif est une paix durable, la parole de la communauté internationale doit valoir quelque chose. Les gouvernements qui font fi des règles doivent être tenus responsables de leurs actes. Les sanctions doivent infliger un coût réel. L'intransigeance doit être contrée par des pressions croissantes - et celles-ci ne peuvent exister que lorsque le monde entier parle d'une seule voix.

Un exemple urgent d'un tel effort est celui qui vise à prévenir la prolifération des armes nucléaires et à réaliser un monde dépourvu de ces armes. Au milieu du siècle dernier, de nombreux pays sont convenus de respecter un traité dont l'offre était claire : tous auraient accès à l'énergie nucléaire à vocation pacifique ; ceux qui n'avaient pas d'armes nucléaires ne chercheraient pas à s'en doter ; ceux qui en possédaient œuvreraient en faveur du désarmement. Je suis déterminé à respecter ce traité. C'est l'un des éléments centraux de ma politique étrangère. Et j'œuvre de concert avec le président Medvedev pour réduire les arsenaux nucléaires des États-Unis et de la Russie.

Mais il nous incombe aussi à tous de faire en sorte que certains pays, tels l'Iran et la Corée du Nord, ne contournent pas ce système. Ceux qui se disent respectueux du droit international ne peuvent pas détourner leur regard lorsque ce droit est bafoué. Ceux qui se préoccupent de leur sécurité ne peuvent pas négliger le danger d'une course aux armements au Moyen-Orient ou en Asie de l'Est. Ceux qui œuvrent pour la paix ne peuvent pas rester les bras croisés pendant que d'autres se dotent d'armes pour une guerre nucléaire.

Le même principe s'applique à ceux qui enfreignent le droit international en brutalisant leur propre peuple. Quand un génocide a lieu au Darfour, que des viols systématiques sont perpétrés au Congo et que la répression sévit en Birmanie, il faut que cela ait des conséquences. Oui, nous engagerons la discussion ; oui, il y aura de la diplomatie ; mais il doit y avoir des conséquences lorsque ces moyens échouent. Et plus nous agirons de concert, moins nous aurons à faire le choix entre l'intervention armée et la complicité avec l'oppression.

Ceci me mène à un deuxième point : le genre de paix que nous poursuivons. Car la paix ne consiste pas seulement en l'absence de conflits visibles. Seule une paix juste fondée sur les droits et la dignité inhérents à toute personne peut vraiment perdurer.

C'est cette idée fondamentale qui a inspiré les auteurs de la Déclaration universelle des droits de l'homme au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. A la suite de ses dévastations, ils s'étaient rendu compte que si les droits de l'homme n'étaient pas protégés, la paix ne serait qu'une promesse vide.

Et pourtant, ces mots sont trop souvent ignorés. Certains pays excusent leur inaction en faveur des droits de l'homme en prétendant, à tort, qu'il s'agit de principes en quelque sorte occidentaux, inappropriés à la culture locale ou à leur stade de développement. Et aux États-Unis, il y a longtemps eu une tension entre ceux qui se décrivent comme réalistes ou comme idéalistes - une tension révélatrice d'une alternative douloureuse entre la poursuite d'intérêts étroits ou d'une campagne sans fin pour imposer nos valeurs au reste du monde.

Je rejette cette alternative. Je crois que la paix est instable lorsque les citoyens sont privés du droit de s'exprimer librement ou de pratiquer leur religion comme ils le souhaitent ; du droit de choisir leurs dirigeants ou de se rassembler sans crainte. Les griefs réprimés s'enveniment et l'élimination de l'identité tribale ou religieuse peut conduire à la violence. Nous savons aussi que l'inverse est vrai. C'est seulement quand l'Europe est devenue libre qu'elle a enfin pu vivre en paix. Les États-Unis n'ont jamais mené de guerre contre une démocratie, et nos amis les plus proches sont des gouvernements qui protègent les droits de leurs citoyens. Aussi cyniquement qu'on voudrait les interpréter, ni les intérêts des États-Unis, ni ceux du monde entier, ne seront servis par le déni des aspirations humaines.

Donc, tout en respectant la culture et les traditions des différents pays, l'Amérique sera toujours la voix des aspirations qui sont universelles. Nous témoignerons de la tranquille dignité de réformateurs comme Aung Sang Suu Kyi ; de la bravoure des Zimbabwéens qui sont allés voter malgré les passages à tabac ; des centaines de milliers de personnes qui ont défilé silencieusement dans les rues de l'Iran. Il est révélateur que les dirigeants de ces gouvernements craignent plus les aspirations de leur propre peuple que la puissance d'une autre nation. Et tous les peuples libres ont le devoir de clairement signifier à ces mouvements que l'espoir et l'histoire sont de leur côté.

Permettez-moi de dire ceci : la promotion des droits de l'homme ne peut pas relever de la seule exhortation. Elle doit parfois être associée à une diplomatie méticuleuse. Je sais que la communication avec des régimes répressifs n'offre pas la pureté satisfaisante de l'indignation. Mais je sais aussi que les sanctions sans main tendue - et la condamnation sans discussion - peuvent conduire à un statu quo paralysant. Aucun régime répressif ne peut s'acheminer sur une nouvelle voie si on ne lui ouvre pas une porte. À la lumière des horreurs de la révolution culturelle, la rencontre de Nixon avec Mao semblait inexcusable - et pourtant, elle a assurément contribué à orienter la Chine sur une nouvelle voie, où des millions de ses citoyens ont été sortis de la pauvreté et liés à des sociétés ouvertes. L'engagement du pape Jean-Paul II auprès de la Pologne a permis non seulement à l'église catholique, mais aussi à des chefs du mouvement ouvrier comme Lech Walesa, de prendre leur place. Les efforts déployés par Ronald Reagan dans le domaine du contrôle des armements et son acceptation de la perestroïka ont permis non seulement d'améliorer les relations avec l'Union soviétique, mais aussi d'encourager les dissidents dans l'ensemble de l'Europe de l'Est. Il n'existe pas de formule magique dans ce domaine. Mais nous devons faire de notre mieux pour trouver un équilibre entre isolement et engagement, entre pressions et incitations, de façon que les droits de l'homme et la dignité progressent au fil du temps.

Troisièmement, une paix juste ne comprend pas seulement des droits civils et politiques ; elle doit englober la sécurité économique et l'ouverture de possibilités. Parce que la paix réelle ne se résume jamais à l'élimination de la peur, mais elle doit aussi mettre à l'abri du besoin.

Il ne fait aucun doute que le développement prend rarement racine sans sécurité ; il est également vrai que la sécurité n'existe pas là où les êtres humains n'ont pas accès à la nourriture, à l'eau potable, aux médicaments ou aux logements dont ils ont besoin pour survivre. Il n'y a pas de sécurité lorsque les enfants ne peuvent pas aspirer à une éducation digne de ce nom ni à un emploi qui leur permettra de soutenir une famille. L'absence d'espoir peut pourrir une société de l'intérieur.

C'est pourquoi aider les agriculteurs à nourrir leurs populations - ou les pays à éduquer leurs enfants et à soigner leurs malades - ne relève pas de la simple charité. C'est également pourquoi le monde doit s'unir pour lutter contre le changement climatique. Il existe peu de doute scientifique sur le fait que si nous ne faisons rien, nous devrons faire face à des sécheresses, à des famines et à des déplacements massifs de populations plus nombreux, ce qui alimentera plus de conflits pendant des décennies. Pour cette raison, ce ne sont pas seulement les scientifiques et les militants écologistes qui réclament des actions rapides et puissantes - ce sont les cadres militaires de mon pays et d'autres, qui comprennent que notre sécurité collective est en jeu.

Des accords entre nations. De fermes institutions. Le soutien aux droits de l'homme. Des investissements dans le développement. Ce sont là les ingrédients essentiels de l'évolution qu'avait évoquée le président Kennedy. Et pourtant, je ne crois pas que nous ayons la volonté, la force, le courage d'achever cette œuvre sans quelque chose de plus - à savoir l'expansion continue de notre imagination morale ; l'insistance sur le principe qu'il existe quelque chose d'irréductible que nous partageons tous.

Au fur et à mesure que le monde rapetisse, on pourrait penser qu'il est plus facile aux êtres humains de reconnaître à quel point ils sont semblables ; de comprendre que nous voulons tous essentiellement la même chose ; que nous espérons tous avoir la chance de vivre notre vie dans une certaine mesure de bonheur et de réalisation de nos aspirations et de celles de nos familles.

Et pourtant, vu le rythme étourdissant de la mondialisation, le nivellement culturel de la modernité, il n'est sans doute pas surprenant que les gens craignent de perdre ce qu'ils chérissent dans leur identité particulière - leur race, leur tribu, et peut-être encore plus leur religion. Dans certains endroits, cette crainte a conduit au conflit. Parfois, on a l'impression de reculer. Nous le constatons au Moyen-Orient, où le conflit entre Arabes et Juifs semble se durcir. Nous le voyons dans les pays qui sont déchirés par des clivages tribaux.

Mais ce qui est plus dangereux encore, c'est que nous le voyons dans la façon dont la foi est utilisée pour justifier le meurtre d'innocents par ceux qui ont déformé et souillé la grande religion qu'est l'islam, et qui ont attaqué mon pays depuis l'Afghanistan. Ces extrémistes ne sont pas les premiers à tuer au nom de Dieu ; la cruauté des Croisades est amplement documentée. Mais cela nous rappelle qu'une guerre sainte ne peut jamais être une guerre juste. Parce que si vous croyez réellement que vous exécutez la volonté divine, alors il n'y a pas besoin de retenue - pas besoin d'épargner la femme enceinte, ni le médecin, ni même la personne qui professe la même foi que vous. Une vue aussi déformée de la religion est incompatible non seulement avec le concept de la paix, mais aussi avec celui de l'objet même de la foi. Parce que la règle d'or qui est au cœur de chaque grande religion veut que nous traitions les autres comme nous aimerions qu'ils nous traitent.

Respecter cette loi d'amour du prochain a toujours été la principale lutte de la nature humaine. Nous sommes faillibles. Nous faisons des erreurs, nous cédons à la tentation de la fierté, du pouvoir, voire du mal. Parfois, même ceux d'entre nous qui sont armés des meilleures intentions n'arrivent pas à redresser les injustices. Mais nous n'avons pas besoin de penser que la nature humaine est parfaite pour continuer à croire que la condition humaine peut être améliorée. Nous n'avons pas besoin de vivre dans un monde idéalisé pour aspirer à ces idéaux. La non-violence pratiquée par des hommes comme Gandhi et Martin Luther King ne serait sans doute pas adéquate ou possible dans toutes les circonstances, mais l'amour qu'ils ont prêché - leur foi dans le progrès humain - doit toujours être l'étoile polaire qui guide notre propre périple. Parce que si nous perdons cette foi - si nous l'écartons par sottise ou naïveté ; si nous la séparons des décisions que nous devons prendre sur des questions comme la guerre et la paix - alors nous perdrons ce qu'il y a de plus précieux dans l'humanité. Nous perdrons notre sens des possibilités. Nous perdrons notre direction morale.

Comme les générations qui nous ont précédés, nous devons rejeter un tel avenir. Comme Martin Luther King l'a dit en cette occasion il y a tant d'années, « Je refuse d'accepter le désespoir comme réponse ultime aux ambiguïtés de l'histoire. Je refuse d'accepter l'idée que "l'être" de la condition actuelle de l'homme le rend moralement incapable de tendre vers le "devenir" éternel qui l'interpelle toujours. »

Alors, aspirons tous au monde qui devrait être - à cette étincelle de divin qui est toujours présente dans chacune de nos âmes. Quelque part, aujourd'hui, dans ce monde, une jeune militante s'expose à la brutalité de son gouvernement, mais a le courage de continuer. Quelque part aujourd'hui, une mère en proie à une pauvreté cruelle prend le temps d'enseigner à son enfant, ramasse les quelques sous qu'elle a pour envoyer son enfant à l'école, parce qu'elle est convaincue que dans ce monde cruel, cet enfant trouvera encore de la place pour ses rêves.

Inspirons-nous de ces exemples. Tout en admettant que l'oppression sera toujours parmi nous, nous pouvons continuer de rechercher la justice. Tout en admettant l'irréductibilité de la dépravation, nous pouvons continuer à tendre vers la dignité. Tout en comprenant qu'il y aura toujours des guerres, nous pouvons rechercher la paix. Nous pouvons le faire, parce que c'est l'histoire du progrès humain ; c'est l'espoir du monde entier ; et en ces moments difficiles, nous devons accomplir notre œuvre ici sur terre.

(Fin de la transcription)

(Diffusé par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://www.america.gov/fr/)

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